ESLO

Enquête SocioLinguistique à Orléans

ESLO, c’est eux :

Responsables de l’équipe : C. Dugua et M. Skrovec

Mail de l’équipe : eslo.llsh@univ-orleans.fr

Site web du projet : eslo.huma-num.fr

Collection HAL-SHS : https://hal-univ-orleans.archives-ouvertes.fr/ESLO/

Vidéos des séminaires : https://www.canal-u.tv/chaines/lll/seminaires-eslo

Projet ESLO-FLEU : http://eslo.huma-num.fr/index.php/pagelarecherche/projets-de-l-equipe-et-sous-corpus/eslo-fleu

Et c’est eux aussi : ESLO réunit 27 personnes à titre principal : 13 EC (7 à 50%) dont 5 HDR, 2 conservateurs, 1 IE CNRS (à 50%), 1 IR et 1 IE en CDD (sur financement Equipex et DGLFLF), 6 agents des bibliothèques (dont 1 d’Orléans) et neuf doctorants. O. Baude, désormais en poste à Nanterre et responsable de l’équipe pendant les deux précédents contrats, reste en charge du corpus, avec C. Dugua assistée de L. Kanaan-Caillol et d’A. Lejeune.

Au nombre des réalisations d’ESLO :

  • La construction d’un grand corpus variationniste du français parlé contemporain dont la constitution, le traitement, la conservation et la diffusion sont contrôlés scientifiquement à toutes les étapes ; le programme ESLO comprend 7 millions de mots et 700 heures d’enregistrement, ce qui le positionne, sans prétention ni à l’exhaustivité, ni à la représentativité, au niveau de corpus équivalents réalisés dans leur pays respectif pour les grandes langues de culture.
  • Une définition pratique des objectifs, des méthodes, des outils impliquant une division du travail entre EC et CR, ingénieurs et personnels des bibliothèques pour porter au meilleur niveau les exigences qualitatives du « process ». Tel qu’il se présente aujourd’hui, ESLO est devenu une référence possible en matière d’organisation et d’optimisation des compétences à chacune des étapes requises, autant pour les données que pour les métadonnées, pour les instruments que pour l’entreposage. Le programme conduit en commun a permis d’assurer une synergie des ingénieurs du CNRS et de la BnF pour la numérisation, le codage et le catalogage, avec des spécificités d’un côté pour l’analyse en linguistique et de l’autre pour l’archivage et la diffusion.
  • Une intégration dans des structures de recherche collaboratives, dont la taille varie en fonction des missions qui leur sont assignées : CoCoON, ILF, ORTOLANG, CORLI, MSH…

A la demande de l’INSHS, les MSH ont été invitées à se regrouper pour établir des cartels de travail sur les entrepôts de données. Même si l’implication du LLL se justifie à la marge à partir des questions de transcription ou de littératie, le choix d’affilier la MSH Val-de-Loire (avec un APR-IA « ECRISA » venant en appui) à la plateforme de l’écrit dénommée « Scripto » supposera une stratégie alternative de rapprochement avec les MSH coordonnant la plate-forme « Audio-Visio ».

  • Une contribution à un déploiement international au point d’intersection de la linguistique de l’oral et de la linguistique de corpus qui s’est orientée dans deux directions :
    • (i) vers des recherches qui se donnent pour objectif de réaliser sur d’autres langues de culture scripturale ce qu’ESLO réalise sur le français : c’était le principe du Symposium franco-japonais organisé en 2013 à Paris en partenariat avec le NINJAL auquel ont participé des représentants du BNC (Royaume-Uni), d’IPI-PAN (Pologne) et de l’IDS (Allemagne), ou la contribution de la BnF au programme Europeana Sounds ;
    • (ii) en dialogue avec les autres programmes qui se consacrent au français oral : mise en place de FLORAL et participation aux journées PFC, contributions à FRACOV et à l’ANR SEGCOR, avec en perspective une extension décentralisée à l’ensemble des programmes menés dans les différents pays et régions francophones.
  • La tenue d’un séminaire sur le document sonore pendant quatre années avec la mise en ligne d’interviews des intervenants, l’organisation de deux colloques, de quatre journées d’étude (dont une à l’Université Waseda à Tokyo) et d’une séance de travail avec le NINJAL au Japon.
  • La soutenance de deux thèses et la préparation de neuf autres (dont 1 CIFRE, 1 co-tutelle avec Osaka, 3 contrats doctoraux d’établissement et 1 contrat ANR) auxquelles s’ajoute la soutenance de quatre HDR (dont 2 à Orléans).
  • L’obtention de deux programmes régionaux (SCREVO – « Scripta Realia Vocalia » et ODIL « Outiller les données pour le développement des industries de la langue »), l’attribution de fonds FEDER (CRITERR) et des contrats avec la DGLFLF, notamment pour accompagner les initiatives de l’équipe BnF.
  • Une réflexion collective sur les questions d’annotation dans le cadre d’une recherche sur les principes et les méthodes, l’adaptation d’outils conçus initialement pour le traitement de l’écrit et leur mise en œuvre sur des données phonétiques (transcription), morphologiques et sémantiques, avec des points forts concernant l’anonymisation notamment.
  • La conduite d’un projet culturel à partir des données sonores : « Le cabinet de curiosités des langues de France », financé par le MCC dans le cadre de l’appel à projets « Services culturels innovants », conçu par Labomedia (association culturelle) avec l’assistance scientifique d’O. Baude. L’exposition organisée dans les galeries du Centre Dramatique National (CDN) d’Orléans s’est tenue du 6 au 20 novembre 2015. (http://langues.labomedia.org)

Cette manifestation se poursuit avec une résidence d’artiste en 2016-2017 à l’Université d’Orléans et l’organisation d’une seconde exposition qui aura lieu en 2017 avec le soutien de la DGLFLF.

  • Des études ciblées qui ont trouvé leur expression notamment dans la publication des actes issus de deux colloques, l’un à dimension historique (en collaboration avec le laboratoire POLEN d’Orléans), l’autre à dominante épistémologique (avec l’UMR HTL) et à un ouvrage de synthèse (Champion, 2016), en plus d’une quarantaine d’articles et d’actes de colloque. Un certain nombre d’études, en France et à l’étranger, recourent à présent aux ressources mises en ligne sur le site.

Les deux colloques témoignent des avantages d’une collaboration entre conservateurs et EC pour la restitution des objets de la recherche saisie dans une dimension rétrospective et épistémologique. Jean Zay, qui était député du Loiret et, à titre de Ministre de l’Education Nationale, le créateur de la Phonothèque nationale – qui a précédé le service des documents sonores de la BnF –, a fait l’objet d’un colloque qui s’est partagé entre la BnF et le Centre International Universitaire de la Recherche à Orléans. Le colloque sur les corpus a eu lieu à l’INALCO et à la BnF. La journée d’étude sur l’enquête de F. Brunot en Berry-Limousin (2013) et la commémoration du centenaire des Archives de la parole en 2011, à l’initiative de l’équipe LLL de la BnF, ont été accueillies dans l’auditorium du site Tolbiac.

Membres de l’équipe :


Viault Audrey –

Hamma Badreddine – Maitre de conférences - CNU 07

Cance Caroline – Maitre de conférences - CNU 07

Dugua Céline – Maitre de conférences - CNU 07

Maurel Denis –

Guerin Emmanuelle – Maitre de conférences HDR - CNU 07

Bergounioux Gabriel – Professeur - CNU 07

Cloiseau Gilles – Maitre de conférences - CNU 11

Akihiro Hisae –

Eshkol-Taravella Iris – Professeur - CNU 07

Ganaye Jennifer – Doctorante

Ploog Katja – Professeure - CNU 07

Kanaan-Caillol Layal –

Abouda Lotfi – PR - CNU 07

Skrovec Marie –

Perrot Marie-Eve –

Serpollet Noëlle –

Baude Olivier – Professeur - CNU 07

Cordereix Pascal –

Moukrim Samira – Maitre de conférences HDR - CNU 07 et 15