Katja Ploog

PR - CNU 07
Téléphone : 02 38 49 24 71
Lieu de rattachement : Université d'Orléans
Site Web : https://cv.hal.science/katja-ploog

Thématiques et domaines de recherche :

Mes travaux portent sur la documentation de l'usage linguistique, celui de la langue parlée en particulier, avec le souci de couvrir l’intégralité du processus de traitement des données, de leur recueil jusqu’aux analyses. Mes données d’étude sont des corpus en français, espagnol et portugais issus de différentes régions du monde, et des corpus de diverses autres langues en contact ou non avec les langues romanes. Mes analyses portent sur la syntaxe et ses interfaces morphologique et pragmatique, en développant des problématiques autour de l’intégration syntaxique et discursive ou dans le cadre de la grammaticalisation.

Je m'intéresse en outre à l'histoire de la linguistique générale au 19e siècle, autour — avant, pendant et après — du mainstream néogrammairien, qui, dans un contexte scientifique foisonnant, pose les prémisses à la sociolinguistique en réfléchissant les enjeux de la description du fait langagier entre l'homme et la communauté.

Dans le but de saisir l'articulation entre discours et langues, je puise en particulier dans toutes les approches orientées sur l’activité du locuteur, comme l'analyse conversationnelle, et celles résolument orientées sur corpus, dont, en particulier, le segment des grammaires de constructions basé sur l'usage. Je travaille actuellement sur les implications de la séquentialité et de la temporalité du discours en général pour l’élaboration structurelle.

Pour comprendre le caractère émergent du langage humain, j'inscris ma réflexion dans des projets interdisciplinaires avec les sciences humaines et sociales, en puisant dans des objets comme l'interaction de soin, actuellement investi à travers le corpus Parole émergée (https://cocoon.huma-num.fr/exist/crdo/search2.xql) ou la migration, par le projet "Dynamiques spatiales - langagières - identitaires" en collaboration avec Anne-Sophie Calinon et Nathalie Thamin (Université Bourgogne-Franche-Comté) et le réseau des MSH.