Soutenance de thèse : Fatma Ben Barka

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Madame Fatma BEN BARKA soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés
Étude contrastive du subjonctif en français parlé à Orléans et de ses éventuels équivalents en arabe tunisien, dirigés par Monsieur LOTFI ABOUDA, le lundi 07 février 2022 à 14h00 à l’Hôtel Dupanloup (Salle : 1)

Composition du jury proposé :
M. Pierre-Patrick HAILLET CY Cergy Paris Université Rapporteur
M. Danh-Thành DO-HURINVILLE Université de Franche- Comté Rapporteur
Mme Meriam AZIZI Institut supérieur des langues de Tunis. Université de Carthage Examinatrice
M. Driss ABLALI Université de Lorraine Examinateur
M. Lotfi ABOUDA Université d’Orléans Directeur de thèse

publicite BEN BARKA Fatma

Mots-clés : subjonctif,français oral,arabe tunisien,micro-diachronie,syntaxe,sémantique,
Résumé :
Il est d’usage, dans la tradition grammaticale française, d’étudier le subjonctif à partir des données essentiellement écrites. En effet, malgré un nombre considérable de recherches linguistiques, le subjonctif n’a pas bénéficié, à notre connaissance, d’examen fondé sur des données orales situées. Notre travail basé sur l’exploration d’un vaste corpus oral, les Enquêtes sociolinguistiques à Orléans, proposait de rendre compte des emplois du subjonctif tels qu’ils sont effectivement observés dans l’usage réel de la langue et d’examiner son évolution sur le plan diachronique. Ces nouveaux axes d’analyse nous ont permis sans conteste une avancée descriptive, susceptible de faire progresser le débat théorique autour de la diversité de ses contextes syntaxiques et la multiplicité de ses valeurs sémantiques. Ayant la volonté de comprendre l’emploi du subjonctif dans toutes ses dimensions (morphologiques, syntaxiques, sémantiques et pragmatiques), nous avons fait le choix de nous lancer dans la recherche de ses éventuels équivalents dans une autre langue, i.e. l’arabe tunisien. Ce volet contrastif nous a offert l’occasion d’appréhender ce
phénomène dans deux systèmes linguistiques différents. En ce sens, il ne s’agissait pas de projeter les classes d’une langue sur une autre, mais de forger une base commune de comparaison. Après avoir tenté de vérifier l’évolution des emplois du subjonctif
au cours des 40 dernières années, soit l’intervalle qui sépare Eslo1 d’Eslo2 et d’expliquer les paramètres internes et externes responsables d’un possible changement ; nous avons comparé les structures syntaxiques et les critères sémantiques portés par cette unité linguistique en français et en arabe tunisien. Nos analyses s’appuyaient principalement sur les théories de la dépendance et de l’analyse distributionnelle. Notre avons essayé autant que possible de fournir une description complète de l’emploi du subjonctif, en tentant compte non seulement des facteurs linguistiques ; mais aussi extralinguistiques.

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